Seite 06: Die weiße Schlange (La serpiente blanca)



Der Weg führte in einen Wald, und da sah er einen Rabenvater und eine Rabenmutter, die standen bei ihrem Nest und warfen ihre Jungen heraus. "Fort mit euch ihr Galgenschwengel!" riefen sie, "wir können euch nicht mehr satt machen, ihr seid groß genug und könnt euch selbst ernähren." Die armen Jungen lagen auf der Erde, flatterten und schlugen mit ihren Fittichen und schrien:"Wir hilflose Kinder, wir sollen uns selbst ernähren und können noch nicht fliegen! Was bleibt uns übrig, als hier Hungers zu sterben!" Da stieg der gute Jüngling ab, tötete das Pferd mit seinem Degen und überließ es den Jungen Raben zum Futter. Die kamen herbeigehüpft, sättigten sich und riefen: "Wir wollen dir's gedenken und es dir vergelten!"

Le chemin menait à une forêt et il vit un père et une mère corbeaux qui se tenaient près de leur nid et jetaient leurs petits dehors. "Allez-vous-en, gibiers de potence !" crièrent-ils, "nous ne pouvons plus vous nourrir, vous êtes assez grands pour vous nourrir vous-mêmes". Les pauvres garçons se couchèrent sur le sol, battant des ailes et des ailes et criant : "Nous, les enfants sans défense, nous devons nous nourrir nous-mêmes et nous ne savons pas encore voler ! Que nous reste-t-il à faire, sinon mourir de faim ici ?" Le bon jeune homme descendit de cheval, le tua avec son épée et le laissa aux jeunes corbeaux pour qu'ils le nourrissent. Ceux-ci accoururent en sautillant, se rassasièrent et s'écrièrent : "Nous voulons nous souvenir de toi et te rendre la pareille".


Vokabular
der Rabe = el cuervo
herauswerfen = arrojar
das Nest = el nido
der Galgenschwengel = el truhán
Fittiche, Flügel = alas
der Degen = la espada
der Säbelhieb = el sablazo
sättigen = hartar





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