V. Quelques vers


10) ... du gleichst dem Geist, den du begreifst, nicht mir ...

GEIST: ESPÌRITU:
Du gleichst dem Geist, den du begreifst, Nicht mir! (verschwindet) Tu ressembles à l’Esprit que tu conçois, pas à moi.


Ces versets sont également assez célèbres, bien que leur utilisation soit généralement hors contexte. Il y a un certain nombre de personnes qui interprètent le caractère, le comportement, les objectifs d'autres personnes en fonction de ce qu'elles sont elles-mêmes. On peut dire à ces personnes "vous ressemblez à l'esprit que vous concevez, pas à moi". La situation que nous avons ici est un peu différente. Faust se prend pour un surhomme, mais lorsqu'il parvient à appeler l'esprit, il ne le supporte pas, il est trop fort pour lui. Faust se croit au même niveau que cet esprit, mais l'esprit lui dit qu'il ressemble à lui-même et non à un esprit tout-puissant, ce qui constitue une autre frustration pour Faust. Plus tard, Faust dit quelque chose de similaire à MÉPHISTOPHÉLÈS.


FAUST: Faust::
Ward eines Menschen Geist, in seinem hohen Streben,
Von deinesgleichen je gefaßt?
L’esprit de l’homme en ses élans sublimes fut-il jamais compris d’un de tes pareils ?

Et évidemment, ce n'est pas le cas, MÉPHISTOPHÉLÈS ne comprend pas vraiment les aspirations de Faust, ou plutôt, il les comprend mais croit qu'il pourra les briser. Cependant, il existe de nombreuses personnes mesquines qui ont du mal à comprendre les aspirations des autres, et on peut demander à ces personnes "ward eines Menschen Geist, in seinem hohen Streben, von deinesgleichen je gefaßt".





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