Seite 21: Die kleine Seejungfer (La petite sirene)



Manchen Abend und Morgen stieg sie auf zu der Stelle, wo sie den Prinzen verlassen hatte. Sie sah des Gartens Früchte reifen und gepflückt werden, sie sah den Schnee auf den hohen Bergen schmelzen, aber den Prinzen sah sie nicht, und deshalb kehrte sie immer betrübter heim. Es war ihr einziger Trost, in dem kleinen Garten zu sitzen und ihre Arme um das schöne Marmorbild, das dem Prinzen glich, zu schlingen, aber ihre Blumen pflegte sie nicht, sie wuchsen wie in einer Wildnis über die Gänge hinaus und flochten ihre langen Stiele und Blätter in die Zweige der Bäume, so daß es dort ganz dunkel war. Plus d’une fois, le soir et le matin, elle retourna à l’endroit où elle avait laissé le prince. Elle vit mûrir les fruits du jardin, elle vit fondre la neige sur les hautes montagnes, mais elle ne vit pas le prince ; et elle retournait toujours plus triste au fond de la mer. Là, sa seule consolation était de s’asseoir dans son petit jardin et d’entourer de ses bras la jolie statuette de marbre qui ressemblait au prince, tandis que ses fleurs négligées, oubliées, s’allongeaient dans les allées comme dans un lieu sauvage, entrelaçaient leurs longues tiges dans les branches des arbres, et formaient ainsi des voûtes épaisses qui obstruaient la lumière.

Vokabular
die Frucht = la fruta
schmelzen = derretirse
der Trost = el consuelo





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