Seite 15: Kalif Storch (El Califa Cigüeña)



»Das ist es eben«, seufzte der Kalif, indem er traurig die Flügel hängen ließ, »wer sagt dir denn, daß sie jung und schön ist? Das heißt eine Katze im Sack kaufen!«
Sie redeten einander gegenseitig noch lange zu; endlich aber, als der Kalif sah, daß sein Wesir lieber Storch bleiben als die Eule heiraten wollte, entschloß er sich, die Bedingung selbst zu erfüllen. Die Eule war hocherfreut. Sie gestand ihnen, daß sie zu keiner besseren Zeit hätten kommen können, weil wahrscheinlich in dieser Nacht die Zauberer sich versammeln würden.
Sie verließ mit den Störchen das Gemach, um sie in jenen Saal zu führen; sie gingen lange in einem finsteren Gang hin; endlich strahlte ihnen aus einer halbverfallenen Mauer ein heller Schein entgegen.

Als sie dort angelangt waren, riet ihnen die Eule, sich ganz ruhig zu verhalten. Sie konnten von der Lücke, an welcher sie standen, einen großen Saal übersehen. Er war ringsum mit Säulen geschmückt und prachtvoll verziert. Viele farbige Lampen ersetzten das Licht des Tages. In der Mitte des Saales stand ein runder Tisch, mit vielen und ausgesuchten Speisen besetzt. Rings um den Tisch zog sich ein Sofa, auf welchem acht Männer saßen. In einem dieser Männer erkannten die Störche jenen Krämer wieder, der ihnen das Zauberpulver verkauft hatte. Sein Nebensitzer forderte ihn auf, ihnen seine neuesten Taten zu erzählen. Er erzählte unter anderen auch die Geschichte des Kalifen und seines Wesirs.
»Was für ein Wort hast du ihnen denn aufgegeben?« fragte ihn ein anderer Zauberer.
»Ein recht schweres lateinisches, es heißt mutabor

"C'est justement ça," soupira le calife en laissant pendre tristement ses ailes, "qui te dit qu'elle est jeune et belle ? C'est acheter un chat dans un sac !
Ils se parlèrent encore longtemps ; mais enfin, voyant que son vizir préférait rester cigogne plutôt que d'épouser la chouette, le calife se décida à remplir lui-même cette condition. La chouette fut ravie. Elle leur avoua qu'ils n'auraient pas pu venir à un meilleur moment, car c'était probablement cette nuit-là que les sorciers allaient se réunir.
Elle quitta la chambre avec les cigognes pour les conduire dans cette salle ; ils marchèrent longtemps dans un couloir obscur ; enfin, une lueur brillante jaillit d'un mur à moitié en ruine.

Lorsqu'ils y furent arrivés, la chouette leur conseilla de rester très calmes. De l'espace où ils se trouvaient, ils pouvaient voir une grande salle. Elle était entourée de colonnes et magnifiquement décorée. De nombreuses lampes colorées remplaçaient la lumière du jour. Au centre de la salle se trouvait une table ronde sur laquelle étaient disposés de nombreux plats raffinés. Tout autour de la table se trouvait un canapé sur lequel étaient assis huit hommes. Les cigognes reconnurent en l'un de ces hommes l'épicier qui leur avait vendu la poudre magique. Son voisin l'invita à leur raconter ses derniers exploits. Il raconta, entre autres, l'histoire du calife et de son vizir.
"Quel mot leur as-tu donné ?" lui demanda un autre sorcier.
"Un latin assez difficile, ça s'appelle mutabor".


Vokabular
eine Katze im Sack kaufen = comprar un gato dentro de un saco
hocherfreut = encantado
wahrscheinlich = probablemente
ein heller Schein = un resplandor luminoso
sich ganz ruhig verhalten = mantenerse muy callado
die Lücke = el hueco
ersetzen = sustituir
ausgesuchte Speisen = platos exquisitos
auffordern = pedir





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