Seite 16: Kalif Storch (El Califa Cigüeña)

Als die Störche an ihrer Mauerlücke dieses hörten, kamen sie vor Freude beinahe außer sich. Sie liefen auf ihren langen Füßen so schnell dem Tore der Ruine zu, daß die Eule kaum folgen konnte. Dort sprach der Kalif gerührt zu der Eule: »Retterin meines Lebens und des Lebens meines Freundes, nimm zum ewigen Dank für das, was du an uns getan, mich zum Gemahl an!«
Dann aber wandte er sich nach Osten. Dreimal bückten die Störche ihre langen Hälse der Sonne entgegen, die soeben hinter dem Gebirge heraufstieg:»Mutabor!«, riefen sie, im Nu waren sie verwandelt, und in der hohen Freude des neugeschenkten* Lebens lagen Herr und Diener lachend und weinend einander in den Armen.
Wer beschreibt aber ihr Erstaunen, als sie sich umsahen? Eine schöne Dame, herrlich geschmückt, stand vor ihnen. Lächelnd gab sie dem Kalifen die Hand.
»Erkennt Ihr Eure Nachteule nicht mehr?«, sagte sie. Sie war es; der Kalif war von ihrer Schönheit und Anmut so entzückt, daß er ausrief, es sei sein größtes Glück, daß er Storch geworden sei.
Die drei zogen nun miteinander auf Bagdad zu. Der Kalif fand in seinen Kleidern nicht nur die Dose mit Zauberpulver, sondern auch seinen Geldbeutel.
Er kaufte daher im nächsten Dorfe, was zu ihrer Reise nötig war, und so kamen sie bald an die Tore von Bagdad. Dort aber erregte die Ankunft des Kalifen großes Erstaunen. Man hatte ihn für tot ausgegeben, und das Volk war daher hocherfreut, seinen geliebten Herrscher wiederzuhaben.

Quand les cigognes l'entendirent dans leur trou de mur, elles en furent presque folles de joie. Elles coururent si vite sur leurs longs pieds vers la porte de la ruine que la chouette eut du mal à les suivre. Là, le calife, ému, dit à la chouette : "Sauveuse de ma vie et de la vie de mon ami, accepte-moi pour époux en reconnaissance éternelle de ce que tu as fait pour nous !"
Puis il se tourna vers l'est. Par trois fois, les cigognes courbèrent leur long cou vers le soleil qui venait de s'élever derrière les montagnes : "Mutabor !" s'écrièrent-elles, en un instant elles furent transformées, et dans la grande joie de la vie nouvellement offerte*, le maître et le serviteur se prirent dans les bras, riant et pleurant.
Mais qui peut décrire leur étonnement lorsqu'ils regardèrent autour d'eux ? Une belle dame, magnifiquement parée, se tenait devant eux. Elle sourit et serra la main du calife.
"Ne reconnaissez-vous pas votre hibou de nuit ? C'était elle ; le calife fut tellement enchanté par sa beauté et sa grâce qu'il s'exclama que son plus grand bonheur était d'être devenu une cigogne.
Ils se dirigèrent tous les trois vers Bagdad. Le calife trouva dans ses vêtements non seulement la boîte de poudre magique, mais aussi sa bourse.
Il acheta donc au village le plus proche ce qui était nécessaire à leur voyage, et ils arrivèrent bientôt aux portes de Bagdad. Mais là, l'arrivée du calife suscita un grand étonnement. On le croyait mort et le peuple était ravi de retrouver son souverain bien-aimé.

Vokabular
gerührt = emocionado
im Nu = en un abrir y cerrar de ojos
das neu geschenkte* Leben (neue Rechtschreibung) = la vida recién recobrada
beschreiben = describir
umsehen = mirar a su alrededor
die Anmut = la gracia
entzückt sein = estar encantado
der Geldbeutel = el monedero
nötig sein = ser necesario
Erstaunen erregen = producir asombro
die Ankunft = la llegada





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