Seite 42: Die kleine Seejungfer (La petite sirene)



Eines Nachts kamen ihre Schwestern Arm in Arm, sie sangen so traurig, während sie über das Wasser dahinschwammen, und sie winkte ihnen zu, und sie erkannten sie und erzählten, wie traurig sie alle um sie seien. Sie besuchten sie von nun an jede Nacht. Und in einer Nacht sah sie weit draußen die alte Grobmutter die seit vielen Jahren nicht mehr über dem Wasser gewesen war, und den Meerkönig mit seiner Krone auf dem Haupte. Sie streckten die Arme nach ihr aus, aber wagten sich nicht so nahe ans Land, wie die Schwestern.Tag für Tag wurde sie dem Prinzen lieber, er hatte sie lieb, wie man ein gutes und liebes Kind gern hat, aber sie zu seiner Königin zu machen, kam ihm nicht in den Sinn. Und sie mußte doch seine Frau werden, sonst erhielt sie keine unsterbliche Seele und mußte an seinem Hochzeitsmorgen zu Schaum vergehen.

ne nuit, elle aperçut ses sœurs se tenant par la main ; elles chantaient si tristement en nageant, que la petite sirène ne put s’empêcher de leur faire signe. L’ayant reconnue, elles lui racontèrent combien elle leur avait causé de chagrin. Toutes les nuits elles revinrent, et une fois elles amenèrent aussi la vieille grand’mère, qui depuis nombre d’années n’avait pas mis la tête hors de l’eau, et le roi de la mer avec sa couronne de corail. Tous les deux étendirent leurs mains vers leur fille ; mais ils n’osèrent pas, comme ses sœurs, s’approcher de la côte.

Tous les jours le prince l’aimait de plus en plus, mais il l’aimait comme on aime une enfant bonne et gentille, sans avoir l’idée d’en faire sa femme. Cependant, pour qu’elle eût une âme immortelle et qu’elle ne devînt pas un jour un peu d’écume, il fallait que le prince épousât la sirène.


Vokabular
der Hochzeitsmorgen = la mañana de la boda






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